Portrait #12 : Jessica Troisfontaine
Portrait d'une entrepreneuse qui aide les femmes à prendre le pouvoir.
De son ex-métier d'avocate, Jessica Troisfontaine a surtout conservé le goût des vêtements qui apportent de la confiance en elles aux femmes.
Promouvoir l'empowerment féminin : c'est là la mission qu'elle s'est donnée en quittant le droit des affaires en 2017 pour lancer Septem,
la marque qui aide les femmes à prendre le pouvoir.
Rencontre avec une jeune femme à l'énergie communicative qui donne envie de croire en ses rêves.
Hello Jessica ! Peux-tu nous parler un peu de toi et de Septem ?
Hello ! Avec plaisir. Je m’appelle Jessica Troisfontaine, je viens d’avoir 30 ans, je suis Belge d’origine et j’ai déménagé à Paris il y a 10 ans. Je suis la fondatrice de Septem – une marque de prêt-à-porter spécialisée dans les combinaisons – et du podcast Septem Club, dans lequel j’interroge des personnalités inspirantes sur leur parcours.
Quel est ton parcours ? Comment es-tu passée d’avocate à fondatrice de cette jolie marque ?
Mon parcours est un peu atypique car j’ai fait des études de droit des affaires. Et après 2 ans d’exercice dans un cabinet anglo-saxon, j’ai compris que ce métier ne me rendrait probablement jamais heureuse. J’ai alors démissionné, puis lancé Septem. C’était il y a trois ans déjà !
Quelles ont été tes motivations ?
Ma motivation n’a jamais été de « simplement » vendre des vêtements. J’ai voulu créer à la fois une marque et un média d’inspiration, qui se nourriraient mutuellement, pour aider les femmes à prendre le pouvoir sur leur vie. La Septem Girl est audacieuse, féminine et affirmée, rêveuse et pragmatique, aussi élégante dans son attitude que dans sa manière d'être, gourmande de la vie et des bonnes choses. Elle a mille visages et une qualité commune : la détermination.
Pourquoi le nom « Septem » ?
Septem signifie « 7 » en latin et ce chiffre est important pour deux raisons. La première, c’est que mon dernier jour en qualité d’avocate était le 7 septembre 2017. La deuxième, c’est que les collections étaient initialement pensées comme des semainiers, avec une combinaison pour chaque jour de la semaine. Au fur et à mesure que les collections se sont étoffées, les semainiers ont disparu mais le principe d’habiller les femmes dans tous les instants de leur quotidien est resté.
Quel est ton lieu de prédilection chez toi pour réaliser tes croquis ?
Pour dessiner les collections ou pour réfléchir à de nouveaux projets au calme, j’adore m’installer à la grande table en bois au milieu de la pièce principale. L’appartement est au 7ème étage et on a la chance inouïe d’avoir une vue magnifique sur Paris ! Mais je n’ai pas toujours bénéficié d’un tel cadre pour chercher l’inspiration... Quand j’ai lancé Septem, je faisais tout depuis la chambre de mon ancien appartement qui lui, n’était vraiment pas lumineux. Pour réfléchir à des nouvelles idées, je partais me balader un peu partout dans Paris. Encore aujourd’hui, je réfléchis mieux en marchant ; cela me permet de garder l’esprit en mouvement !
Comment as-tu envisagé l’aménagement de ton
appartement ?
Mon amoureux y habitait déjà lorsque je l’ai rencontré. L’aménagement de l’appartement était donc déjà fait et franchement, il a tellement bon goût que je n’ai pas eu à entreprendre de grands changements pour m’y sentir bien.
Quels sont les objets de décoration auxquels tu tiens
le plus ?
Les livres. C’est Cicéron qui aurait dit : « Une pièce sans livres, c'est comme un corps sans âme. » Les livres qui sont chez nous disent tous quelque chose d’une période de notre vie. Et je trouve hyper romantique l’idée qu’aujourd’hui, mes livres se mêlent à ceux de mon amoureux. Sinon, je tiens énormément à une œuvre de l’artiste Pauline Guerrier que mon amoureux m’a offerte au premier anniversaire que nous fêtions ensemble. Elle reproduit, sous des plaques de verre, nos deux lignes de la main à la feuille d’or… Sublime de beauté et de poésie.
Quels sont les objets de décoration auxquels tu tiens
le plus ?
Les livres. C’est Cicéron qui aurait dit : « Une pièce sans livres, c'est comme un corps sans âme. » Les livres qui sont chez nous disent tous quelque chose d’une période de notre vie. Et je trouve hyper romantique l’idée qu’aujourd’hui, mes livres se mêlent à ceux de mon amoureux. Sinon, je tiens énormément à une œuvre de l’artiste Pauline Guerrier que mon amoureux m’a offerte au premier anniversaire que nous fêtions ensemble. Elle reproduit, sous des plaques de verre, nos deux lignes de la main à la feuille d’or… Sublime de beauté et de poésie.
Ton petit coin fleuri sur ta terrasse donne grandement envie de s’y installer pour fuir les bruits de la ville. Est-ce que la nature te permet de te ressourcer ? As-tu un endroit pour te mettre au vert ?
Oui c’est un petit coin de paradis, qui se prête magnifiquement bien aux après-midi de lecture… Et surtout aux apéros ! Pour vraiment se ressourcer, on adore aller dans une petite maison à la campagne. Pas de réseau et rien à faire à part cuisiner, se balader dans la nature et s’aimer. Le bonheur !
Quel est ton herbier coup de cœur chez Herbarium ? Pourquoi ?
Le Dauphinelle Consoude Blanche. Il dégage de la délicatesse et de la poésie, tout en symbolisant la joie et l’allégresse. C’est ce que j’aime, tout simplement !
Des comptes Instagram à nous recommander ?
@philosophyissexy pour élargir l’horizon de sa pensée
@ad_magazine pour imprégner son œil de beauté
@septem_paris pour s’inspirer à prendre le pouvoir
Un endroit où tu vas souvent à Paris et que tu aimerais partager avec nous ?
Chez Marcel dans le 6ème arrondissement ! Il s’agit d’un ancien bouchon Lyonnais que Pierre Cheucle, le talentueux patron des lieux, a eu le bon goût de laisser dans son jus. Il y sert une cuisine à son image : gourmande et généreuse. C’est le premier restaurant où j’ai envie de retourner dès qu’on le pourra.
Que dirais-tu aux femmes souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat ?
Les idées que l’on ne met pas en pratique, soit on les idéalise, soit on les regrette. La seule chose que vous risquez en vous lançant dans un projet, c’est d’apprendre.
Un petit mot pour la fin ? Un message à faire passer ?
Offrez des herbiers, parce que les fleurs c’est périssable. Et joignez-y des bonbons, parce que c’est tellement bon. Et écoutez tout Jacques Brel, aussi.